Histoire de la CPA

Par la création de la Commission des peuples autochtones (CPA) en 1990, le Parti libéral du Canada (PLC) est devenu le premier et seul parti politique à reconnaître officiellement la place unique qu’occupent les peuples autochtones au Canada en leur donnant l’occasion de représenter leurs intérêts au sein du Parti.

Avant la mise en place de la CPA, les questions autochtones étaient rattachées au Comité permanent sur les affaires des premiers peuples.
Aucune disposition de la constitution du Parti ne prévoyait la participation des membres du Comité permanent au sein d’autres instances du Parti, notamment l’exécutif national ou autres comités permanent du PLC.

Toutefois, il existait un caucus autochtone dans le Parti dont la mission était de mettre sur pied une commission qui exercerait une plus grande influence au sein du Parti libéral du Canada. C’est lors du Congrès sur les politiques d’Halifax, en 1985, que le concept d’une Commission autochtone a été exprimé pour la première fois. Cela devait conduire à l’adoption d’une résolution prioritaire au Congrès biennal de 1986 appuyant le principe de la création d’une Commission autochtone au sein du Parti libéral du Canada.

Pour donner suite à cette résolution de principe, l’exécutif national du Parti a adopté, en septembre 1989, une résolution additionnelle autorisant la mise aux voix d’une modification constitutionnelle spécifique au cours du Congrès à la direction de juin 1990 à Calgary. La CPA est devenue réalité lors de l’adoption des modifications nécessaires à la constitution du Parti.

Le mandat de la Commission des peuples autochtones est clairement énoncé dans le préambule à ses statuts. La Commission représente et défend les intérêts des Autochtones membres du Parti libéral et encourage la participation active et équitable des Autochtones à tous les paliers du Parti.

Depuis sa création, en 1990, la CPA joue un rôle important dans l’orientation du Parti libéral du Canada. En élaborant la politique autochtone, à l’occasion des élections générales et par l’intermédiaire du groupe des parlementaires autochtones, la Commission a pu exposer au Parti les préoccupations des Canadiens autochtones et ainsi accroître la participation des Autochtones au système politique en général.