Questions destinées aux candidats à la présidence du PLC :

14 février 2014

Q1 : Quel est votre niveau de connaissance et de compréhension de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada?

Depuis sa création il y a 24 ans de cela, la Commission des peuples autochtones (CPA) a largement contribué à la compréhension, de la part du Parti, des peuples autochtones et des problèmes auxquels ils sont confrontés.

Q2 : Les deux dernières années ont été principalement consacrées à reconstruire le Parti libéral, y compris la CPA. Êtes-vous en faveur d’une aile autochtone forte et redynamisée au sein du Parti?

Absolument. Notre Parti est à son meilleur lorsque toutes ses Commissions sont actives, pérennes et mobilisées. En tant que Parti d’envergure nationale, il est indispensable que nos politiques et nos priorités rendent compte des besoins de tous les citoyens, et l’engagement de notre Parti à l’égard des différents points de vue et expériences respectifs doit commencer par écouter les Autochtones au sein de notre propre organisation. Je pense aussi que notre Parti doit avoir une solide CPA pour contribuer à nos efforts de rapprochement avec les communautés autochtones à travers le Canada.

Q3 : Par ailleurs, au cours des deux dernières années, la CPA n’a pas ménagé ses efforts pour rebâtir sa structure et sa présence ici, au Canada (Turtle Island) parmi les libéraux et les non libéraux, qu’ils soient ou non Autochtones. Seriez-vous en faveur de doter la CPA d’un budget suffisant pour qu’elle puisse remplir son mandat de rapprochement, de communication, d’engagement de délégués autochtones à des congrès, et de futurs candidats autochtones qui porteront la bannière libérale?

En tant que Parti, notre priorité doit être d’organiser notre victoire en 2015. J’appuierai des initiatives de la CPA concourant à cet objectif. La CPA ne peut pas fonctionner sans disposer de moyens adéquats et ses besoins en matière de financement devront être examinés par le nouvel organe directeur pour s’assurer qu’elle peut remplir son mandat le plus efficacement possible.

Q4 : En tant que prochain président du Parti libéral du Canada, seriez-vous en faveur du maintien de la CPA au sein de la structure du Parti?

Les Commissions jouent un rôle important au sein de notre Parti. En tant que présidente, j’appuierais totalement le maintien de la CPA et je serais impatiente de collaborer avec sa direction et ses membres. Il faut confier à la CPA, à l’instar de la Commission des femmes, la tâche d’ouvrir la voie à des candidats de qualité issus de leur collectivité/circonscription respective et qui représenteront le Parti libéral. Les organisateurs du Parti devraient appuyer cet objectif avec les mêmes politiques ayant servi à augmenter le nombre de femmes candidates.

Q5 : Avez‑vous eu des rapports personnels avec les nations, les communautés et la population autochtones, et êtes‑vous informé(e) des enjeux auxquels les peuples autochtones sont confrontés?

Oui. Mon mari avons possédons un petit chalet autonome du côté de la baie Georgienne qui n’est accessible que par les terres traditionnelles de la Première nation Wasauksing. Nous avons passé plusieurs étés à travailler sur le chalet avec nos amis Anishinaabe. Cela fait aussi longtemps que je suis bénévole Chez Doris, un refuge pour femmes situé dans ma circonscription et qui vient en aide aux femmes inuites démunies et sans-abri de Montréal. En mai 2012, j’ai été invitée par Chez Doris à présider une collecte de fonds pour recueillir de l’argent dans le but d’engager un travailleur en service social inuit. Nous avons continué à défendre les intérêts de Chez Doris par l’entremise de l’association de circonscription de Westmount Ville-Marie.

Q6 : En tant que possible président du Parti libéral du Canada, comment concevez-vous votre collaboration avec la CPA par rapport au Conseil d’administration du Parti et au chef et au bureau du chef?

Ma priorité, en tant que présidente, sera de remporter les élections en 2015. Pour ce faire, notre Parti doit renforcer l’organisation à tous les niveaux.  Mon approche à l’égard de tous les membres – de la base jusqu’au bureau du chef et vice et versa – sera collaborative et basée sur des communications et une coopération ouvertes et constantes.

Q7: Croyez-vous que le Parti libéral du Canada, lors de l’élaboration de politiques sur les peuples autochtones, devrait collaborer avec la CPA pour ce faire, sans parler de la tenue de consultations convenables et adéquates avec les peuples autochtones?

Oui, je le pense. En tant que présidente, je prônerai l’adoption d’une approche collaborative de la part de notre Parti en matière d’élaboration des politiques. Notre Parti ne peut que sortir gagnant s’il est à l’écoute et apprend des peuples autochtones.

Q8 : Comment aiderez-vous la CPA à soutenir les organisations autochtones actuelles à faire face aux présentes expériences des femmes et des jeunes filles autochtones, ou plus particulièrement, au problème de la disparition et du meurtre de femmes autochtones?

La disparition et le meurtre de femmes autochtones sont très inquiétants, tout comme le manque d’attention accordée à ces cas. En tant que présidente, je m’assurerais que la CPA ait le soutien nécessaire pour défendre les intérêts des femmes disparues et de toutes les femmes et les jeunes filles autochtones.

Q9 : La CPA peut-elle compter sur votre soutien en faveur de la plupart des dix (10) politiques présentées, lors de consultations et de tribunes publiques, par des membres de la CPA et des peuples autochtones non membres?

Le rôle du Président du Parti est de veiller à ce que le Parti fonctionne bien à l’interne. Par souci d’équité, je resterai neutre sur des questions d’ordre politique avant la tenue de notre Congrès biennal. Cela dit, si je suis élue, je ferai tout mon possible pour maintenir, en permanence, un processus d’élaboration des politiques ouvert et participatif.

Q10 : Comment vous y prendriez-vous pour garantir une forte participation des peuples autochtones au sein du Parti libéral du Canada ainsi que dans l’ensemble du processus politique canadien?

Si je suis élue, je veillerais à ce que le Parti consulte la CPA pour obtenir des conseils sur la manière de mieux nous rapprocher des communautés autochtones. L’expérience vaste et étendue de la CPA est une précieuse ressource pour notre Parti et mérite ainsi d’être respectée. S’il est vrai que le fait d’encourager la mobilisation à l’extérieur de notre Parti ne fait pas traditionnellement partie du rôle du président, je suis convaincue que l’engagement pris par notre Parti en matière d’ouverture et de transparence dans tout ce que nous faisons incitera un plu grand nombre de nos concitoyens à prendre part au processus politique.

Je vous remercie pour vos questions et vos nombreuses contributions à la CPA et au Parti libéral du Canada ces deux dernières années. Je me réjouis à la perspective de vous rencontrer tous les deux au Congrès biennal.

Anna